Une première réussie
L'Olympique de Marseille a rassuré lors de la première journée de Ligue 1. Face à Reims, au Vélodrome, les Olympiens se sont largement imposés (4-1) et ont fait forte impression, malgré un but encaissé en fin de match. Au micro de Prime Video, Valentin Rongier soulignait le travail de tout un groupe, pas encore totalement habitué aux nouvelles méthodes d'Igor Tudor. Il faut dire que le Croate a reçu un accueil bouillant du Vélodrome. Et pas vraiment dans le bon sens du terme.
L'ancien joueur de la Juve a été sifflé par son propre public. La faute à une préparation estivale plus que compliquée, et à un choix étrange, celui de laisser son capitaine Dimitri Payet sur le banc. Tudor n'a pas peur d'imposer ses idées et ses choix. Ce dernier, selon le Croate, était spécifique à cette rencontre, et rien de personnel contre le numéro 10 marseillais. En conférence de presse d'avant-match, le coach de l'OM avait fait le distinguo entre les matches amicaux et la compétition. Et force est de constater que son entrée en matière a été réussie.
Tudor, objectif long terme
Et ses changements aussi, d'ailleurs. Alors que Jonathan Clauss et Nuno Tavares ont été décisifs face à Reims, une autre recrue a également brillé : Luis Suarez. Le Colombien est entré en jeu à la 62ème minute de jeu, avant d'inscrire un doublé devant son nouveau public. Des débuts rêvés pour tout le monde, donc, même si Ruben Blanco, doublure de Pau Lopez et titulaire, a fini par encaisser un but en fin de rencontre.
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Désormais, il faudra voir si la méthode Tudor fonctionne sur le long terme. Avec Jorge Sampaoli, l'OM avait également réussi à proposer un jeu spectaculaire. Mais l'exigence et la singularité de l'entraîneur argentin avaient finalement eu raison du groupe marseillais. Sous les ordres d'Igor Tudor, c'est une autre méthode mise en place, mais aussi une autre façon de s'adresser aux joueurs. Contre Reims, à plusieurs reprises, le Croate n'a pas hésité à parler de façon pour le moins véhémente à ses hommes, qui semblent pour le moment adhérer à son discours. Mais tout cela vient à peine de commencer. Les organismes et les têtes sont encore frais. Mais jusqu'à quand ?