Dix-neuf clubs de Ligue 1 sont en vacances depuis le week-end dernier. Pas Saint-Etienne, à qui il reste deux matches à disputer pour en terminer avec cette saison plus que compliquée. Les Verts, dix-huitièmes de L1 et donc barragistes, vont défier Auxerre. À l'issue de cette double confrontation, l'une des deux équipes verra la Ligue 1, l'autre, la Ligue 2 l'été prochain.
Auxerre mise sur la dynamique
La logique a donc été respectée. Troisième de Ligue 2 à l'issue de cette saison, Auxerre, nettement dominateur lors de ce match des Play-Off face à Sochaux, l'a emporté à l'issue d'une séance de tirs au but crispante. Sur un match, tout est possible. Mais sur l'ensemble de la saison, les hommes de Jean-Marc Furlan ont été les plus réguliers avec seulement 6 défaites, et 61 buts marqués. Les Bourguignons auraient même pu remonter directement en Ligue 1, mais Ajaccio, pour un petit point, a eu le dernier mot.
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Club centenaire, champion de France en 1996, quart de finaliste de la Ligue des champions l'année suivante, Auxerre fait partie des places fortes du football français. L'écurie jadis coachée par l'inimitable Guy Roux possède dans ses rangs plusieurs joueurs de renom. On pense en premier lieu à Gaëtan Charbonnier (ex-Montpellier, Reims, Brest), Mathias Autret (Lorient, Brest), Birama Touré (Nantes) ou encore Alexandre Coeff (Lens, GFC Ajaccio) qui ont tous connu la Ligue 1 et qui rêvent de la retrouver dès cet été. Pour cela, il faudra venir à bout de Saint-Etienne.
Saint-Etienne et l'effet Dupraz, magicien de la Ligue 1 ?
Si la dynamique est forcément positive du côté d'Auxerre, le son de cloche n'est pas tout à fait le même du côté de l'ASSE. Certes, les Verts, en allant chercher un point à Nantes lors de l'ultime journée de Ligue 1, sont restés en vie en évitant la dix-neuvième place synonyme de relégation directe. Mais le maintien n'est pas assuré pour autant, loin s'en faut. Avec 20 défaites au compteur cette saison (personne n'a fait pire), le mal est profond à Saint-Etienne.
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L'arrivée de Pascal Dupraz, grand habitué des sauvetages presque désespérés, en décembre dernier, a permis au club du Forez de remonter la pente. Mais pas suffisamment pour sabrer le champagne au soir de l'ultime journée de Ligue 1. Qu'à cela ne tienne, l'expérimenté Romain Hamouma, buteur à la Beaujoire le week-end dernier, et ses coéquipiers, ont encore une chance de rester au sein de l'élite. À eux de la jouer à fond pour ne rien regretter. Première manche ce jeudi à l'Abbé-Deschamps, retour dimanche dans l'ambiance forcément bouillante du Chaudron. Que le meilleur gagne !
