L'inspiration de Sotoca, Bollaert fête Jonathan Clauss (10/10)

Il y a eu du spectacle à Bollaert ce samedi après-midi. Le RC Lens recevait Clermont en Ligue 1 et s'est fait plaisir. Malgré une entame de match compliqué après un but clermontois prématuré, les hommes de Franck Haise sont parvenus à renverser la tendance grâce à Danso, Sotoca et Haidara. Le deuxième buteur a d'ailleurs utilisé toute sa ruse et sa technique pour subtiliser le ballon des pieds de Djoco avant de marquer dans un angle impossible ou presque. Après la rencontre, un homme était au centre de toutes les attentions : Jonathan Clauss. Appelé pour la première fois en équipe de France, le latéral droit a été fêté par tout le stade, dans une merveilleuse ambiance dont Bollaert a le secret.

Le Stade Rennais, meilleure attaque de Ligue 1 (9/10)

Christophe Galtier dit de Rennes que c'est actuellement la meilleure équipe de Ligue. Et il n'est pas loin d'avoir raison. Le Stade Rennais impressionne, et a encore fait parler sa force offensive, faisant exploser la défense du FC Metz (6-1) au Roazhon Park. Un doublé de Terrier, un triplé de Guirassy et un but de Traoré pour oublier définitivement l'élimination en Ligue Europa Conférence. Mais aussi et surtout pour monter sur le podium. Troisième de Ligue 1 avec 52 points, les hommes de Bruno Génésio sont tout simplement la meilleure attaque du championnat avec 63 buts marqués. À un petit point de l'OM, deuxième, Rennes régale encore une fois. Un point enlevé pour le but pris. Quand même.

Rennes s'est baladé face à Metz en Ligue 1. Icon Sport
Rennes s'est baladé face à Metz en Ligue 1. Icon Sport

Marseille s'envole, le LOSC recolle (8/10)

Et si Rennes est monté sur le podium, c'est aussi parce que l'Olympique de Marseille a fait le boulot lors du choc de la 29ème journée de Ligue 1, contre Nice. Les Phocéens se sont imposés au Vélodrome (2-1) grâce à des buts de Milik et de Bakambu, pour sa centième dans le championnat français. En difficulté lors du second acte, les Marseillais ont su tenir et sont désormais seuls deuxièmes. Le Rennes-Marseille de l'avant-dernière journée de Ligue 1 pourrait valoir son pesant de cacahuètes.

Le LOSC, battu par Chelsea dans la semaine, a, lui aussi, rebondi, l'image des Bretons. Et pourtant, c'était un déplacement difficile qui attendait les hommes de Jocelyn Gourvennec. Mais à Nantes, les Lillois ont fait le boulot, et plus que ça. Réduits à dix après l'exclusion de Weah à l'heure de jeu, les Dogues ont fait le dos rond pour s'imposer à la Beaujoire et remonter à la sixième place au classement. De quoi pouvoir espérer dérocher une place européenne à la fin de la saison ?

Angers respire enfin, Monaco se soulage (7 /10)

C'est un événement. Angers a gagné. Par le plus petit des scores, certes. Sur pénalty, certes. Mais la victoire est là et elle fait un bien fou à Gérald Baticle et les siens. Grâce à Sofiane Boufal, les Angevins mettent un terme à une série de sept défaites consécutives et repartent de l'avant. Avec 32 points, le maintien se rapproche.

L'AS Monaco n'est pas au mieux, mais s'est rattrapé de fort belle manière contre le PSG. Éliminés de la Ligue Europa, les Monégasques déçoivent ces dernières semaines, alors que le club envisage un grand ménage. Mais le ménage, les joueurs l'ont fait sur le terrain. Face à des Parisiens apathiques, voire pathétiques, l'ASM a retrouvé le goût de la victoire en s'imposant trois buts à zéro. Avec cette victoire, Monaco se replace à la septième place, à deux points du LOSC.

Lyon déçoit, Troyes et Saint-Etienne grappillent (5/10)

Une preuve de plus que l'Olympique Lyonnais n'est pas un club comme les autres. Après avoir éliminé le FC Porto en Ligue Europa, l'OL n'a pu faire mieux qu'un match nul sur la pelouse de Reims. Un score nul et vierge, malgré une possession sans partage (64%) et huit tirs au but. Lyon reste au ralenti en Ligue 1 et pointe à la dixième place.

En bas du classement, dans la lutte pour le maintien, des équipes continuent s'engranger. C'est le cas de Troyes et de Saint-Étienne qui s'affrontaient à Geoffroy Guichard. Les deux équipes se sont quittés sur un match nul (1-1). Un résultat qui a priori arrangeait moins les Stéphanois, mais les autres résultats sont finalement favorables aux hommes de Pascal Dupraz. L'ESTACT, pour sa part, reste sur sa belle lancée et peut encore rêver du maintien.

Le PSG explose en Principauté (1/10)

Le Paris Saint-Germain n'en finit plus de sombrer et de se ridiculiser. Déjà amorphes contre Bordeaux une semaine plus tôt, les hommes de Mauricio Pochettino ont été corrigé à Louis II par l'AS Monaco. Large leader de Ligue 1, Paris a subi une lourde défaite face à l'ASM (3-0), et confirme que la fin de saison va être très très longue pour des Parisiens totalement désintéressés. Des comportements qui ne passent pas et qui ne devraient pas donner envie à Kylian Mbappé de prolonger son contrat dans la capitale française, alors que le Real Madrid lui offre un pont d'or et un nouveau projet.

Rennes s'est baladé face à Metz en Ligue 1. Icon Sport
A Monaco en Ligue 1, le PSG s'est un peu plus enfoncé dans la crise. Icon Sport

Pour Bordeaux, la Ligue 1 est (presque) morte (0/10)

Les Girondins de Bordeaux avaient l'occasion de revenir à deux points du barragiste, l'ASSE, en cas de victoire face à Montpellier. Et alors que le Virage Sud avait donné de la voix avant et au début de la rencontre, le stade s'est tu quand le MHSC a pris deux buts d'avance devant l'apathie de la défense bordelaise. Un coup de massue pour les joueurs, incapables de renverser la tendance après plus d'une mi-temps à... 11 contre 9.

Pire, Benoît Costil a été pris à partie par ses propres supporters, et a bien failli en venir aux mains à la mi-temps. Conspué, le gardien, de retour de blessure, pourrait ne plus jamais porter le maillot bordelais. Certains supporters ont même bloqué la sortie du stade aux joueurs pour montrer leur mécontentement. En Gironde, il n'est plus question de cassure, mais de fracture. Plus personne ne semble vraiment croire au maintien, et à raison. Il n'y a qu'à voir ce que proposent les hommes de David Guion sur le terrain pour s'en rendre compte. La Ligue 2 parait désormais inéluctable.