Gardien : Thibaut Courtois (Belgique)
Le géant belge a rassuré toute la Belgique en huitième de finale de l'Euro face au Portugal (1-0). Sauvé par son poteau sur une frappe de Guerreiro, le portier du Real Madrid a été impérial dans les airs et impeccable dans l'anticipation. Si sa défense l'a bien aidé, Courtois est une valeur sûre de l'équipe de Roberto Martinez et de cet Euro.
Latéral droit : César Azpilicueta (Espagne)
L'ancien olympien a choisi le bon moment pour débloquer son compteur but avec la Roja. Actif sur son côté droit, il a eu la bonne idée d'être à la retombée d'un centre de Ferran Torres pour marquer le deuxième but espagnol. Remplaçant en début de compétition, le champion d'Europe avec Chelsea a gagné sa place dans le onze de Luis Enrique.
Défenseur central : Thomas Vermaelen (Belgique)
L'Europe n'était peut-être plus au courant mais Vermaelen est toujours un joueur de football. Parti du Barça pour s'exiler au Vissel Kobe, au Japon, le défenseur central belge a rendu une copie bluffante face au Portugal. Dans les airs, au sol, l'ancien d'Arsenal a parfaitement lu le match. Une vraie bonne surprise.
Défenseur central : Aleksandar Dragović (Autriche)
Son équipe d'Autriche a été éliminée par l'Italie (1-2 a.p) mais lui n'y est pas pour grand-chose. Absolument impérial, le joueur du Bayer Leverkusen a permis à ses partenaires de retarder l'échéance, avant le coup de grâce donné par Federico Chiesa et Matteo Pessina en prolongation. Dragović a été immense et a tout repoussé ou presque, comme son partenaire Martin Hinteregger, qui a néanmoins été impliqué sur le deuxième but italien.
Latéral gauche : Joakim Mæhle (Danemark)
L'Olympique de Marseille le convoitait lors du mercato d'hiver, et avait été proche de le faire signer. Aujourd'hui, Pablo Longoria peut s'en mordre les doigts. Car le piston gauche du Danemark ne cesse d'impressionner lors de cet Euro, et a livré sa partition la plus endiablée lors de la démonstration contre le pays de Galles (4-0). Hyperactif, monté sur ressorts, le joueur de 24 ans semblait être à l'origine de toutes les actions. Sa prestation XXL a été couronnée par un but en fin de match. D'autant plus remarquable qu'il évolue normalement latéral droit.
Milieu central : Granit Xhaka (Suisse)
Si la Suisse a créé un exploit monumental pour éliminer la France de l'Euro (3-3, 5-4 t.a.b), c'est notamment grâce à lui. Xhaka a certes été en difficulté lors du moment fort des Bleus en deuxième période, mais son match a été impressionnant. Dans la débauche physique, d'abord. Mais aussi dans l'intelligence et la lecture du match. Le joueur d'Arsenal a été la meilleure rampe de lancement de la Nati. Il a su appuyer sur pause et sur l'accélérateur lorsque le match le demandait. Si Paul Pogba et N'Golo Kanté ont semblé perdus comme jamais au milieu, le probable futur joueur de l'AS Rome n'y est certainement pas étranger.
Milieu central : Pedri (Espagne)
Plus jeune joueur à débuter une rencontre de phase finale d'Euro, Pedri a joué comme un vétéran contre la Croatie (5-3 a.p), du haut de ses 18 ans. Si Busquets a remporté le titre d'homme du match, le petit milieu de terrain du Barça a une nouvelle fois impressionné. Infatigable, intelligent, passeur, dribbleur et même roublard, ce pur produit de la Masia éblouit de jour en jour. Un joueur différent, comme le dit si bien son sélectionneur Luis Enrique.
Milieu central : Tomáš Holeš (République Tchèque)
Impossible de faire un onze type sans placer le milieu de terrain tchèque. Buteur face au Pays-Bas, il a aussi été passeur décisif pour Patrik Schick. Il est l'un des hommes forts de l'équipe sensation de cet Euro, la République Tchèque.
Attaquant : Raheem Sterling (Angleterre)
C'est lui qui ouvre le score face à l'Allemagne. Au départ et à la finition, Sterling a fait exploser Wembley en reprenant un centre de Luke Shaw. Entreprenant, le joueur de Manchester City a énormément travaillé pour les Three Lions contre la Mannschaft, et a logiquement été récompensé. De quoi le mettre sur de bons rails après un début d'Euro plutôt terne.
Attaquant : Kasper Dolberg (Danemark)
Il revient de nulle part, mais il est bien là. Remplaçant en début d'Euro, Dolberg a profité de la blessure de Yussuf Poulsen pour être titularisé face au pays de Galles. Le Niçois a inscrit un doublé et s'est créé un wagon d'occasions. De quoi faire douter son sélectionneur, Kasper Hujlmand, au moment de choisir son onze face à la Suisse en quart de finale ?
Attaquant : Haris Seferović (Suisse)
Le buteur de la Suisse a encore frappé. Et à deux reprises. En huitième de finale de l'Euro, face aux champions du monde en titre français. De la tête, il a d'abord pris le dessus sur Lenglet pour ouvrir la marque, avant de relancer la rencontre à neuf minutes de la fin du temps règlementaire alors que plus grand-monde ne donnait cher des chances de la Nati. Pas toujours servi, il a néanmoins multiplié les courses, le pressing et les appels pour donner des solutions à son milieu de terrain. Sans lui, la Suisse ne serait pas en quarts de finale de cet Euro.
Notre équipe-type de l'Euro 2020
Courtois - Azpilicueta, Dragović, Vermaelen, Mæhle - Xhaka, Holeš, Pedri - Sterling, Dolberg, Seferović.