Dani Alves, considéré comme l'un des meilleurs latéraux de l'histoire

Lorsque l'on parle de Dani Alves, plusieurs images peuvent nous venir en tête. Ces exploits avec le FC Séville ou encore sous les couleurs du FC Barcelone, où il a absolument tout gagné. Le Brésilien était devenu le meilleur latéral droit du monde sous les ordres de Pep Guardiola et de ses successeurs. Un joueur doté d'une technique hors pair, et d'une vision de son poste pour le moins futuristes. Ultra-offensif, son entente avec Leo Messi a fait des ravages en Espagne et en Europe. Mais l'histoire s'est d'abord terminée brusquement pour lui en 2016, lorsqu'il prend la direction de la Juventus.

Un passage à Turin, puis à Paris, avant de rentrer au Brésil. La saison dernière, Xavi le rappelle pour qu'il lance le nouveau projet du FC Barcelone, où il jouera six mois avant de tirer définitivement sa révérence. Toujours souriant, dans son monde, l'homme semblait aussi atypique que le joueur. Sa soif de vaincre, son talent et la chance d'être dans les meilleures équipes lui ont permis de devenir le joueur le plus titré de l'histoire de ce sport avec pas moins de 43 titres. Son anceien coéquipier, Messi, n'est qu'à deux unités du Brésilien, et pourrait le rejoindre dès cette saison.

Un monstre derrière le sourire ?

Oui mais voilà. Désormais, personne ne peut l'affaire qui touche Dani Alves depuis plusieurs jours. Un triste feuilleton qui écorne forcément l'image du fabuleux joueur qu'il était. Mais quand on est accusé de viol, toute notion footballistique est écartée du débat. Le Brésilien aurait violé une jeune femme de 23 ans dans les toilettes d'une discothèque de Barcelone dans la nuit du 30 au 31 décembre. Alors que la justice espagnole tente encore de faire la lumière sur ce triste fait divers, l'ancien joueur du Barça et du PSG est désormais en prison. Par mesure de sécurité, il a d'ailleurs été déplacé dans une prison moins peuplée (80 contre 200 détenus).

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Mais les versions contradictoires de Dani Alves sèment le trouble sur sa non-culpabilité. Après avoir affirmé ne pas connaître cette fille, les preuves vidéos le voyant entrer dans les toilettes l'auraient poussé à revenir sur ses paroles. D'après la presse espagnole, il souhaiterait d'ailleurs faire une nouvelle déposition auprès du juge. "J'ai essayé de me débattre, mais il avait beaucoup de force que moi", a affirmé la victime présumée. Cette dernière ne veut pas entendre d'indemnisation de la part du joueur. Elle veut simplement que "justice soit faite".

La famille de Dani Alves, soudée

Dani Alves aurait forcé la jeune femme à s'asseoir sur lui, avant de la jeter au sol et la forcer à lui faire une fellation. Le Brésilien l'aurait giflé avant de la relever et de la violer jusqu'à éjaculation. Des mots durs à lire et à écrire, mais qui ne peuvent être passés sous silence. La justice espagnole fera son travail pour démêler le faux du vrai. Pour le moment, la famille de Dani Alves se montre évidemment soudée dans une telle épreuve, et crie au scandale.

"Jamais il ne pourrait faire ça", disait son ex-femme, mère de ses deux enfants mais aussi agent. Sa femme actuelle, qui a perdu sa mère quelques jours plus tôt, soutient son mari. Pendant ce temps-là, ses frères poussent pour que l'ancien joueur des Pumas change d'avocate. "Elle ne fait pas bien les choses", disait Ney Alves. "Nous vivons dans un cauchemar qui ne s'arrête pas", expliquait son ex-femme, qui n'a pas pu lui parler jusqu'à présent. "Nous donnerons notre vie si nécessaire pour sortir de cet enfer", promettait Junior Alves, autre frère de Dani.

Pourtant, les preuves et les prélèvements sur les lieux des faits présumés pourraient être accablants pour Dani Alves. L'horloge tourne, et un mythe s'effondre peu à peu.