Mbappé pointe les manques parisiens

Alors que le PSG menait tranquillement 3-1 à 25 minutes de la fin du match, les Strasbourgeois sont revenus dans la partie grâce à un but contre son camp de Verratti et une réalisation de Caci dans le temps additionnel.

Kylian Mbappé, une nouvelle fois auteur d’un doublé, a tenu à souligner les manques de son équipe, tout en indiquant que l’essentiel, c’était d’être champion de France. « On était menés après une entame difficile et on a réussi à revenir puis on a fait ce qu'il fallait, on a mené au score et on a creusé l'écart. On n'a pas su garder ce résultat, c'est dommage, mais voilà, il faut féliciter cette équipe de Strasbourg, elle n'a pas lâché à domicile dans une belle ambiance. Comment on explique cette fébrilité ? On n'explique plus rien, on est champion ! On essaie de donner notre maximum, on a joué avec envie, maintenant on a eu un creux dans les 10-15 dernières minutes qui a été fatal, mais ce n'est plus le moment d'expliquer les choses. Il reste trois matches et je vais continuer à essayer d'aider mon équipe à gagner à chaque fois. »

Kylian Mbappé sous les couleurs du PSG (IconSport)
Kylian Mbappé sous les couleurs du PSG (IconSport)

Et loue les qualités strasbourgeoises

Alors que nombreux ont plus tendance à souligner les failles parisiennes, Kylian Mbappé, lui, a voulu mettre en avant les qualités de Strasbourg. « Si on est surpris par Strasbourg ? Non, parce qu'on a la télé et on regarde les matches ! C'est une équipe qui ne sort pas du chapeau, ils font une super saison. Maintenant je pense qu'on a donné un peu le bâton pour se faire battre. Mais il ne faut pas non plus enlever le mérite aux équipes quand elles arrivent à accrocher un résultat contre nous. Ce n'est pas uniquement parce qu'on lève le pied ou qu'on est un peu moins bon, ils ont réussi à renverser la tendance à domicile donc félicitations à eux. »

Lors du prochain match, Mbappé et ses coéquipiers recevront Troyes au Parc des Princes avec comme objectif de retrouver la victoire après deux matches nuls.