Une volonté de vendre assumée

Actuellement 9e de Ligue 1, le club d’Angers cherche bel et bien un nouvel investisseur à qui vendre le club. C’est Saïd Chabane, le président du club angevin, qui l’a confirmé dans une interview donnée à Ouest-France jeudi 16 décembre 2021. La rumeur devenant de plus en plus persistante, Chabane a mis fin aux spéculations en les confirmant.

En effet, Chabane serait en train de discuter avec Paritosh Gupta, un homme d’affaires angevin avec qui il aurait des intérêts partagés. Désireux de relancer le club de manière positive, Chabane souhaite donc vendre le club. Pour lui le meilleur repreneur serait un investisseur ancré localement dans le paysage angevin. Si la vente se réalisait, Chabane, qui est toujours mis en examen pour agressions sexuelles aggravées, ferait une énorme plus-value. Il a acheté le club en 2011 lorsqu’il était en Ligue 2 et vaudrait aujourd’hui plusieurs dizaines de millions d’euros.

Angers, bientôt dans les mains d’un passionné ?

Paritosh Gupta, avec qui le président d’Angers discute, a besoin d’un projet qui le passionne. Pour Ouest-France, il explique son envie grandissante de se projeter dans ce club. « Quand je vois l’énergie qui se dégage autour du club, j’ai de plus en plus envie d’y aller. J’ai besoin de projets qui me passionnent ». 

Les supporters angevins voudront sûrement un repreneur investi et passionné. (@iconsport)
Les supporters angevins voudront sûrement un repreneur investi et passionné. (@iconsport)

Gupta, propriétaire avec sa femme du restaurant Thaï l’Inde en plein cœur d’Angers, est un amoureux de cette ville et ne le cache pas. Né en Inde il y a 37 ans, Gupta a suivi un master en Business, Hôtellerie et Tourisme, à l’Université d’Angers entrer 2002 et 2004. Il a ensuite ouvert son restaurant avec sa femme rencontrée à l’université. Son business s’est ensuite étendu à d’autres sociétés en restauration situées à Angers. 

Paritosh Gupta serait donc l’investisseur idéal selon les modalités de recherche de l’actuel président du SCO, Saïd Chabane. « Ce serait bien si c’était un acteur local qui poursuive le projet que j’ai lancé, plutôt que le club prenne le risque d’être racheté par des fonds étrangers », a-t-il avoué à Ouest-France.