Une lourde note

Le quart aller face au PAOK a été marqué par de nombreux incidents provenant à la fois du camp grec et marseillais. Feux d'artifice, sièges saccagés ou encore débordements en dehors du stade, l'OM s'attendait à des sanctions de la part de l'UEFA. On sait désormais comment l'UEFA a choisi de sanctionner les Phocéens.

Les supporters de l'OM et du PAOK se sont échangés des projectiles durant la rencontre (iconsport)
Les supporters de l'OM et du PAOK se sont échangés des projectiles durant la rencontre (iconsport)

Dans son communiqué, l'UEFA indique que le Vélodrome subira une "fermeture partielle" : "Ordonner la fermeture partielle du stade de l'Olympique de Marseille, qui sera composé de l'ensemble du Virage Nord, lors du prochain match de compétition de l'UEFA dans lequel l'Olympique de Marseille jouerait en tant que club hôte." Avec cette mesure, l'OM écope d'une amende de 80,000 € qui vient sanctionner les jets de projectiles et de feux d'artifice dans le stade. Une nouvelle amende de 18,000 € s'ajoute aux sanctions salées à l'encontre du club. Cette amende vient punir le "blocage des passages publics".

Le PAOK également sanctionné

Évidemment, l'OM n'est pas le seul club à être puni dans cette histoire. Le PAOK a également droit à ses sanctions. Pour les jets de projectiles et les dégradations, le club Grec reçoit une amende de 50,000 €. Le PAOK ne pourra pas "vendre des billets à ses supporters visiteurs pour son prochain match de compétition interclubs de l'UEFA". L'UEFA détaille cette mesure : "Ladite interdiction de vendre des billets à ses supporters visiteurs est soumise à une période probatoire de deux ans, à compter de la date de la présente décision". Le PAOK a 30 jours pour contacter l'Olympique de Marseille afin de régler les préjudices causés par les supporters visiteurs.

Des sanctions lourdes, mais logiques au vu des événements qui ont eu lieu lors du match aller. L'OM ne pourra donc pas accueillir tous ses supporters pour sa rencontre en demi-finale face au Feyenoord. Un coup dur pour les Olympiens.