Un nombre de décès qui risque d’augmenter

Samedi soir, au moins 174 personnes sont décédées en Indonésie à la suite d’un mouvement de foule provoqué par les supporters du Arema FC. Certainement agacés par la défaite de leur équipe face au Persebaya Surabaya, les fans du club ont décidé de pénétrer sur la pelouse du stade de Kanjuruhan à Malang. Depuis plus de vingt fans, l'Arema FC n’avait pas perdu face à son plus grand rival.

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À l’issue du match, de nombreux supporters sont entrés sur le terrain et ont ainsi provoqué une « émeute », comme l’a indiqué la police de la ville. Face à ces violences, les forces de l’ordre n’ont pas réussi à convaincre les fans de rester en tribunes et après deux policiers tués, elles ont décidé d’envoyer des gaz lacrymogènes dans les gradins. Malheureusement, le grand nombre de personnes a fait qu’ils ont rapidement été dépassés et plusieurs personnes ont été écrasées alors qu’elles se dirigeaient vers la sortie du stade. « Des policiers ont projeté du gaz lacrymogène, et les gens se sont aussitôt précipités pour sortir en se poussant les uns les autres et ça a provoqué beaucoup de victimes » a indiqué à l'AFP, un spectateur de 43 ans.

Un véritable chaos en Indonésie

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Après ce véritable chaos, Joko Widodo, le président indonésien, a ordonné une enquête sur la sécurité des matches de football dans son pays après la mort de nombreuses personnes, aussi bien du côté des policiers que des spectateurs. La ministre des Sports et de la Jeunesse, la police, ainsi que l’Association nationale du football indonésien, doivent prochainement se réussir pour mener à bien cette enquête et ainsi trouver des solutions pour éviter que ces violences ne se reproduisent.

En attendant, le football est en deuil et malheureusement, ce chiffre de 174 personnes pourrait augmenter dans les prochaines heures. Bien évidemment, l'Association de Football d'Indonésie (PSSI) a décidé de suspendre tous les matches prévus cette semaine.