Après l'espoir, Bordeaux déchante. Ce vendredi 18 juin, les Girondins ont confirmé que les offres de reprise du club n'avaient pas donné satisfaction. Le club bordelais a même affirmé qu'il envisageait de se placer en redressement judiciaire.

Pas de garanties financières, pas de reprise des Girondins de Bordeaux

Dans un communiqué envoyé à la presse par le club, Bordeaux affirme "qu'aucun élément nouveau susceptible de rassurer le club quant à sa capacité de financement" n'est apparu. Les deux offres retenues, celle du duo Gérard Lopez - Pascal Rigo et de Didier Quillot (l'ancien président de la LFP), ont été jugées insuffisantes au niveau de leur fiabilité financière. "L'évidence fonds" du duo Lopez-Rigo "n'a malheureusement pas été apportée" , assure notamment le club dans son communiqué.

Gérard Lopez, l'ancien patron du LOSC, est candidat à la reprise des Girondins de Bordeaux avec Pascal Rigo. (iconsport)
Gérard Lopez, l'ancien patron du LOSC, est candidat à la reprise des Girondins de Bordeaux avec Pascal Rigo. (iconsport)

Les Girondins de Bordeaux continuent donc de naviguer dans le brouillard après le désengagement du propriétaire américain King Street en avril 2021. Placé sous la protection du tribunal de commerce, le club considère désormais l'option du redressement judiciaire. " n'a d'autre choix désormais que d'envisager l'éventualité d'une procédure de redressement judiciaire" afin "de préserver l'avenir et son statut professionnel" , déplorent les Girondins dans leur communiqué.

Mardi 22 juin, la date de la dernière chance

Bordeaux s'est fixé jusqu'au mardi 22 juin pour passer à l'acte. D'ici là, le club laisse une dernière chance aux candidats à la reprise de donner des gages financiers. Faute de quoi, le club historique de Gironde serait rétrogradé administrativement et pourrait sombrer au niveau amateur...

Gérard Lopez, l'ancien patron du LOSC, est candidat à la reprise des Girondins de Bordeaux avec Pascal Rigo. (iconsport)
Frédéric Longuépée, le président de Bordeaux. Icon Sport