Souvent décrié, la Super League a dû s’éteindre il y a de cela quelques semaines. Malgré tout, Joan Laporta, le président du Barça, croit toujours en ce projet. Il indique qu’il serait toujours vivant et qu’il ne ferait certainement pas profil bas face aux menaces de l’UEFA.

« Le projet est toujours vivant. Nous, qui défendons les intérêts du Barça, avons vu nos espoirs anéantis par certains fonctionnaires. L'UEFA n'a pas voulu accepter le dialogue et nous ne le comprenons pas, mais nous avons continué à essayer. Nous avons plus de 122 ans d'histoire et nos sentiments doivent être respectés. Et nous ne paierons pas de pénalités si la justice nous donne raison. Ne nous demandez pas de nous excuser de réfléchir à l'organisation ou d'œuvrer à l'organisation d'une compétition ou de vouloir prendre notre destinée en main dans le monde du football »

Déclarations reprisent par RMC

Joan Laporta durant le match face au PSG (iconsport)
Joan Laporta durant le match face au PSG (iconsport)

Il critique vivement le PSG

En plus de cela, le dirigeant espagnol a vivement critiqué le Paris Saint-Germain qui a fait face à la Super League.

« Quelle coïncidence qu'un club étatique, que vous connaissez (le PSG, qu'il ne cite pas directement, ndlr), investisse plus que jamais et offre le double à un joueur que nous voulons (ndlr, Georginio Wijnaldum). Ce que font ces clubs étatiques dénature la compétition. Vos enfants doivent retrouver l'intérêt pour le football. Ils doivent s'intéresser à des matchs attractifs. Ils le regardent sur les tablettes et les téléphones mais avec des audiences plus faibles, il y a moins d'argent à la télévision. Nous faisons cela pour que toute la pyramide du football en profite. Les petits clubs sont plus dépendants des droits TV, les grands clubs ont une ligne d'activité plus diversifiée. Nous voulons la durabilité financière des clubs et nous voulons la compétition la plus attrayante au monde, et ce sera en Europe »

Pour le moment, il serait très surprenant de voir ce projet revenir à la surface dans l’état actuel des choses. Nul doute que des changements seront apportés et nul doute également qu’ils seront une nouvelle fois vivement critiqués.