Sa blessure et le stress du spectateur

Invité du live Twitch du Paris Saint-Germain ce mercredi 26 janvier, Georginio Wijnaldum est revenu sur sa blessure à la cheville, dont il a été victime contre Brest le 15 janvier dernier. Une entorse qu'il l'éloigne des terrains plusieurs semaines et une situation toujours difficile à vivre pour un joueur, qui passe d'acteur à spectateur.

Le Néerlandais a reconnu qu'il avait tout de suite senti que sa blessure était assez sérieuse. Mais aujourd'hui, elle évolue bien, dix jours après. "Maintenant je vais mieux grâce aux soins mais le temps de guérison dépend de chaque joueur. Pendant le processus de récupération, je travaille très dur, encore plus qu'en temps normal", a expliqué l'ancien joueur de Liverpool.

Wijnaldum, lors de la rencontre de Ligue 1 contre Brest le 15 janvier dernier. Icon Sport
Wijnaldum, lors de la rencontre de Ligue 1 contre Brest le 15 janvier dernier. Icon Sport

Impatient de retrouver les terrains, l'ancien de Liverpool a toutefois reconnu le changement que représentait pour lui le fait de débuter souvent sur le banc avec le PSG cette saison.

"Je ne suis pas nerveux sur le terrain. Par exemple, si je dois tirer un pénalty lors d’une séance de tirs au but, je suis tranquille, mais lorsque je vois un coéquipier tirer je suis stressé. Lors du match face à Manchester City, j’étais sur le banc parce que j’étais blessé, j’étais super stressé. Quand on n’est pas sur le terrain, on ne contrôle rien."

Wijnaldum sur le live Twitch du PSG

Wijnaldum et son adaptation au PSG

Arrivé libre en provenance de Liverpool l'été dernier, Georginio Wijnaldum n'a pas connu des débuts faciles avec le Paris Saint-Germain. Des difficultés auxquelles s'attendait le Néerlandais, qui découvre une nouvelle vie et un nouveau championnat après cinq ans passés en Angleterre.

"Mon intégration s'est bien passée. Je suis arrivé dans un nouveau club, un nouveau championnat. J'apprends tous les jours de mes coéquipiers et du staff. Ils m’ont tous beaucoup aidé à m'intégrer. On se connaît un peu plus chaque jour. J’apprends le français aussi, c’est important pour mon intégration."

Wijnaldum sur le live Twitch du PSG

Une adaptation aidée par son doublé inscrit face à Leipzig en Ligue des champions, alors que le Paris Saint-Germain était en grande difficulté sur la pelouse des Allemands. "C’était une délivrance. Je me suis dit "enfin ! Quand tu arrives dans un nouveau club, tu veux marquer le plus tôt possible, mais le faire dans un match de Ligue des champions c’était incroyable", a raconté l'international batave.

Wijnaldum, lors de la rencontre de Ligue 1 contre Brest le 15 janvier dernier. Icon Sport
Georginio Wijnaldum, libéré après son doublé en Ligue des champions contre Leipzig. Icon Sport

Le Néerlandais a douté

Les carrières de footballeurs sont à la fois courtes et semées d'obstacles. Certaines épreuves sont plus compliquées que d'autres à surmonter. Et le doute fait partie intégrante de la vie d'un sportif de haut niveau comme l'a raconté Wijnaldum.

"Beaucoup de personnes pensent que les footballeurs sont des robots, sans émotion. On a des moments de bas aussi. Le football est une grosse partie de nos vies. Quand ça ne va pas dans ta carrière ou que ton club ne va pas bien, c’est aussi difficile à gérer que si ça ne va pas dans ta vie privée. Quand ça ne va pas, je me concentre sur le travail, je me dis que je dois travailler encore plus".

Wijnaldum sur le live Twitch du PSG

Georginio Wijnaldum a notamment eu du mal à gérer son indisponibilité pendant près de sept mois lorsqu'il évoluait encore au PSV, pour une blessure au dos. "Je ne savais pas quand je pourrais rejouer au football", a raconté le Néerlandais, devenu plus fort mentalement grâce à cette blessure.

Sous contrat jusqu'en 2024 avec le PSG, Georginio Wijnaldum semble donc se sentir de mieux en mieux au sein du club parisien, aux côtés de très grands joueurs comme Neymar, Lionel Messi ou Kylian Mbappé. Des joueurs qu'il prend plaisir à voir jouer. Pourtant, les sirènes de la Premier League pourraient le pousser vers la sortie, lui qui rêverait – en secret – de rejoindre Arsenal.